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La CFE-CGC rappelle que cette réforme est uniquement politique et inutile sur le plan économique. Derrière un slogan qui pourrait donner l’illusion d’une recherche d’équité (« un euro cotisé génère les mêmes droits »), se cache une réforme exclusivement financière dont le seul objet est de diminuer le poids des retraites, considéré comme une dépense publique.

Elle ne vise qu’à :

- Permettre à l’État de mettre la main sur les réserves accumulées par les régimes complémentaires et notamment AGIRC- ARCCO.

- Mettre à bas le principe de solidarité et de répartition, socle de notre pacte social, pour tendre vers un système privilégiant le principe de capitalisation.

Pour atteindre ce but, le gouvernement cherche à opposer les français entre eux, cotisants aux différents régimes, méthode malsaine et particulièrement dangereuse dans le climat social actuel.

Cependant, fidèle à ses valeurs, dans un cadre paritaire, respectant les principes de solidarité et de répartition, sans étatisation, la CFE-CGC serait prête à négocier afin de rechercher les voies et moyens d’amélioration de nos différents régimes de retraites, dans l’intérêt de tous.

La CFE-CGC appelle le gouvernement à la raison et à la négociation.

Pour marquer son opposition au projet de réforme, la Confédération se joindra à la manifestation du 5 décembre 2019, et invite chaque fédération de la CFE-CGC à considérer les modalités selon lesquelles elles souhaitent se mobiliser, ou non, pour cette journée.

https://www.youtube.com/watch?v=wQevoUwWr44&feature=youtu.be

 

Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites a fait connaître ses préconisations pour un système universel de retraite qui s’appliquera au plus tôt aux assurés nés à compter de 1963 et partant à la retraite à compter du 1er janvier 2025.

De son côté, la Ministre des Solidarités et de la Santé a indiqué qu’il n’y aurait pas de mesure concernant la retraite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, contrairement à ce qu’avaient évoqué plusieurs ministres (dont elle-même…).

Le projet du Haut-Commissaire prévoit de fixer à 64 ans l’âge de départ à la retraite à taux plein (pour la génération 1963). L’assuré aura toujours la possibilité de partir à 62 ans, mais sa retraite se verra alors appliquer une décote de 10% ; s’il décide de partir à 63 ans la décote sera de 5%. Symétriquement un départ après 64 ans génèrera une surcote.  Il est prévu que l’âge du taux plein soit modifié au fil des générations pour tenir compte de l’évolution de l’espérance de vie.

Seul point positif : il ne serait plus exigé de durée de cotisation pour bénéficier du taux plein (dans le système actuel : 43 années pour les générations à partir de 1973).

La plupart des départs anticipés (catégories actives) de la Fonction Publique et des régimes spéciaux disparaitront progressivement. Il leur sera substitué les mêmes règles de prise en compte de la pénibilité que dans le secteur privé. Au total, c’est 80% des emplois actuellement classés en « catégorie active » qui verront disparaître cette spécificité.

Seuls demeureront les départs anticipés pour les fonctions dangereuses exercées dans le cadre de missions régaliennes. Sont concernés : les policiers nationaux, les surveillants de l’administration pénitentiaire, les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne, les sapeurs-pompiers professionnels, les douaniers, les policiers municipaux ainsi que les militaires. Les marins bénéficieront d’un dispositif prenant en compte les spécificités de leurs métiers.

Pour la CFE-CGC, les propositions du Haut-Commissaire visent à repousser l’âge de départ à la retraite, sans considération du taux d’emploi des seniors, ni de l’accroissement du chômage qui en découle. Une approche étriquée, avec au bout une régression sociale.

 

Contact presse CFE-CGC – Pierre JAN 06 32 05 69 02 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

La CFE-CGC est devenue la deuxième organisation syndicale de PSA Automobiles SA à l’issue des

élections professionnelles de ses 20 établissements avec 18,1% de voix exprimées.

La CFE-CGC, organisation syndicale catégorielle, représentant uniquement les techniciens et cadres, recueille plus de 40% de

suffrages et conforte sa première place auprès de cette population. Avec ses 83 élus sur 442, elle a sa représentativité dans 18

établissements sur les 20.

Plus de 47.000 salariés étaient appelés à voter pour leurs représentants dans les Comités Sociaux et Economiques (CSE), dont

56% ouvriers, 20% techniciens et 24% cadres. Au total, près de 38.000 électeurs se sont exprimés.

Sa deuxième place, en comptant le vote des ouvriers (27.000 ouvriers), note sa grande légitimité et visibilité globale au niveau

du Groupe PSA. C’est également le résultat d’un engagement sans faille auprès des salariés de PSA, dans la défense conjointe

des emplois, des conditions de travail et de la pérennité de PSA au travers de propositions originales et de moyens d’actions qui

renouvellent les méthodes traditionnelles des organisations syndicales.

La CFE-CGC doit cette victoire aux militantes et militants qui, chaque jour, dans tous les établissements de PSA, portent la voix

de leurs collègues, pour les défendre, et obtiennent des résultats.

La CFE-CGC remercie l’ensemble de ses militants et de ses adhérents pour leur engagement, leur courage et leur pugnacité

ainsi que les techniciens et cadres qui lui ont fait confiance.

Il revient à la CFE-CGC d’assumer cette confiance et cette responsabilité en interpellant la Direction du Groupe PSA sur les

risques forts du moment :

le manque de compétences pour travailler sur les sujets stratégiques du fait d’une embauche externe insuffisante,

les risques psycho-sociaux en hausse du fait d’une charge de travail excessive, d’une pression forte pour les résultats,

les mauvaises conditions de travail et les risques d’accidents de travail du fait de baisse de budgets et

d’investissement.

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  22. Tableau de bord régional Grand-Est
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