Les membres et invités du Syndicat de la Métallurgie d’Alsace et des Vosges (SMAV) se sont retrouvés à UNGERSHEIM à l’Ecomusée d’Alsace pour fêter les 20 ans du syndicat, créé le 21 mars 2002 par Maurice SCHNOEBELEN.

Ce n’est pas moins de 75 personnes qui ont entouré le Bureau Syndical pour marquer cette journée d’une pierre blanche. 

Le Bureau du SMAV en a profité pour se rappeler des disparus qui ont œuvré au développement du Syndicat à l’issue de la partie statutaire. Un échange entre les participants et Fabrice Nicoud, président de la fédération de la Métallurgie, a permis aux délégués syndicaux et élus d’aborder les sujets de préoccupations et notamment la mise en place de la nouvelle convention collective. 

La matinée s’est poursuivie par un déjeuner typique d’Alsace, suivi d’une visite de l’écomusée et se concluant par un pot de l’amitié.

Salaire et pouvoir d’achat, temps partiel et contrats courts, égalité professionnelle, cotisations et prestations sociales… La délégation CFE-CGC a participé activement, lundi 16 octobre au CESE, à la conférence sociale organisée par le gouvernement.

À la tribune, François Hommeril, président de la CFE-CGC, a prononcé un discours en fin de matinée.

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Secrétaire nationale CFE-CGC à la protection sociale, Christelle Thieffinne fait le point sur les difficultés causées par l’entrée en vigueur de la réforme des retraites et sur la négociation entre partenaires sociaux pour la retraite complémentaire.

Nous vous invitons à prendre connaissance de la position de la CFE-CGC ICI.

 

Au terme de 5 semaines de négociation, les organisations syndicales et patronales ont bâti un accord national interprofessionnel sur la retraite complémentaire des salariés du privé, valable pour la période 2023-2026.

Une revalorisation des pensions de retraite au 1er novembre 2023 de 4,9%, au niveau de l’inflation,

La disparition du coefficient temporaire de solidarité, dit « malus de 10% » pour tous les salariés à partir des liquidations de retraite au 1er décembre 2023, et pour tous les retraités encore concernés, au 1er avril 2024,

L’ouverture de droit au cumul emploi retraite selon le modèle du régime de base :

Telles sont les revendications portées par la CFE-CGC et obtenues dans ce nouvel accord Agirc-Arrco.

Par ailleurs, la CFE-CGC s’oppose à la demande du gouvernement de toutes contributions de financement au régime de retraite de base par l’Agirc-Arrco et a œuvré pour une position commune des partenaires sociaux.

Cet accord comporte des avancées attendues par les salariés et retraités et continue à instituer une gestion paritaire équilibrée et responsable source de sécurité et pérennité de la retraite complémentaire. C’est pourquoi, après consultation de ses instances et à l’unanimité de son comité directeur réunit le 10 octobre, la CFE-CGC en sera signataire.

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Continuons à agir !

Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter. Ce nouveau déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la population laisseront des traces profondes. Hier encore, le conseil de l’Europe s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à l’utilisation en France de l’article 49.3.

Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et de jeunesse a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet. L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui opposés très largement à cette réforme. C’est grave et porteur d’interrogations pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale.

L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne tournons pas la page.

 

Cette réforme inutile, injuste et brutale maltraite les travailleurs, travailleuses du privé comme du public et la jeunesse en leur imposant 2 ans de travailsupplémentaires. Or dans des entreprises qui ne veulent plus des seniors, un des vrais enjeux aurait dû être et reste leur maintien dans l’emploi auquel cette réforme n’apporte, au contraire, pas de réponse. Les organisations syndicales avaient pourtant toutes fait des propositions qui ont été écartées par le gouvernement.

 

L’expérience des 10 mois passés a démontré que l’unité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesses sur des revendications communes permettait de construire le rapport de force.

 

Comme l’intersyndicale l’a fait sur le dossier des retraites en se concentrant sur ce qui la rassemble, elle va travailler, dès maintenant, à dégager des revendications communes sur chacun des sujets suivant : les salaires et les pensions, les conditions de travail, la santé au travail, la démocratie sociale, l’égalité femmes-hommes, l’environnement et la conditionnalité des aides publiques aux entreprises. Sur ces thèmes, nous voulons obtenir des avancées importantes, notamment lors des futures négociations.

 

La future négociation sur les retraites complémentaires Agirc Arrco prévue à l’automne, tout comme celle de l’assurance chômage, seront des enjeux très importants dans lesquelles nos organisations pèseront de tout leur poids.

 

Pour tous les travailleur.euses, les étudiant.es et les lycéen.nes que nous représentons, qui nous ont fait confiance, pour toutes celles et ceux qui ont manifesté, parfois pour la première fois et pour toutes celles et ceux qui ont rejoint les rangs syndicaux pour participer à ce combat, nous adressons un message collectif: nous continuerons à contester cette réforme des retraites et à nous battre pour la justice sociale.

 

L’intersyndicale que nous avons construite depuis juillet 2022 est une force. Elle a déjà démontré sa capacité à agir ensemble par ses revendications et par la mobilisation quand cela s’est avéré nécessaire. Cette force saura se mobiliser dans les mois qui viennent pour revendiquer le progrès social et pour affronter les politiques de régression sociale au niveau national, y compris dans le cadre d’une manifestation européenne. D’ici là, nous appelons partout les salarié.es avec leurs organisations syndicales, à revendiquer, à négocier et se mobiliser pour gagner des augmentations de salaire.

 

L’intersyndicale continuera de se réunir, dès la rentrée. Paris, le 15 juin 2023